Sainte Barbe

Sainte Barbe est fêtée chaque année le 04 décembre. Elle est la patronne, entre autres, des sapeurs-pompiers qui lui rendent hommage chaque année pour la remercier de les protéger au cours de leurs interventions. 


La tradition prend son origine à Nicomédie en Turquie, aujourd'hui Izmir, en l'an 235. 

Belle et noble jeune fille, Barbe aurait été enfermée dans une tour à deux fenêtres par son père Dioscore, un satrape, qui voulait la soustraire aux assiduités de quelques jeunes seigneurs chrétiens. De retour d'un voyage, Diosocore, païen jaloux, apprend que sa fille s'est convertie au christianisme grâce à un prêtre qui s'était déguisé en médecin et qui s'était introduit dans la tour pour la baptiser discrètement. On lui apprend également qu'elle a percé dans la tour une troisième fenêtre afin de représenter la Sainte Trinité. 


Furieux le père mit feu à la tour. Barbe réussit à s'enfuir, mais un berger découvrit sa cachette et avertit son père. Ce dernier la livra à Marcien, gouverneur de Bithynie, qui la condamna à être dépouillée de ses vêtements, à être meurtrie à coups de nerfs de bœuf, d'ongles de fer, et à avoir les mamelles sectionnées. Mais devant la constance de la fille à refuser l'abjuration de sa foi, le gouverneur ordonna à Dioscore lui-même de la décapiter.

Dioscore la décapita et c'est alors que s'en retournant à la cour, triomphant et fier de son zèle à servir les idoles de l'état, il fut frappé par la foudre qui mit son corps en cendres et précipita son âme maudite en enfer.


Quand les chrétiens vinrent demander le corps de sa fille, ne voulant pas utiliser son prénom perse et ne pouvant pas se dévoiler en utilisant son prénom de baptême chrétien, ils ne purent en parler que comme « la jeune femme barbare », d'où le nom de sainte Barbara qui lui fut donné.


Sainte Barbe est généralement représentée avec un ou plusieurs des attributs suivants : une tour à trois fenêtres, un éclair, un livre, une couronne ou une palme de martyre et une épée.

Patronage

Les catholiques peuvent demander à Sainte Barbe de les protéger de la foudre, mais elle est aussi la patronne, le modèle et la protectrice des architectes, des géologues, des  sapeurs-pompiers, des  mineurs (et par extension actuellement, des ingénieurs des Mines), des artilleurs, des sapeurs, des canonniers, des artificiers, des ingénieurs de combat, des métallurgistes et autres corporations liées au feu, dont les pétroliers militaires.

En particulier, le fort patronage que lui vouaient les mineurs de fond s'est progressivement transmis aux ouvriers et ingénieurs des travaux souterrains (tunnels, cavernes, etc.) avec la disparition progressive de l'industrie minière occidentale. De nos jours, une Sainte Barbe trône toujours à l'entrée des tunnels en construction pour protéger les ouvriers-mineurs des accidents de chantier.


Les empereurs byzantins vénéraient particulièrement ses reliques qu'ils firent transférer au VIe siècle à Constantinople. Une partie fut emmenée en Italie par les Vénitiens, et une autre au XIe par la fille d'Alexis Commène à Kiev, où elles se trouvent toujours à la Cathédrale Saint Vladimir de Kiev.

La Sainte Barbe est souvent associée, dans le monde des sapeurs-pompiers, à un défilé, un repas ou à un bal dans de nombreuses villes de France.

 


[1] (sources : Wikipédia & 61ème Régiment d'Artillerie de l'Armée de Terre)



12/12/2009
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