Tout ce que vous avez toujours voulu savoir...

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir… sur le parachutisme.

 

Qui n’a pas rêvé un jour de voler ? Pour cela, on ne pense pas forcément à se jeter dans le vide... Et pourtant !

 

Si un saut en parachute n’est pas une expérience facile à imaginer, il cumule ces sensations de vol et de chute libre, et ce, à la portée de presque tout le monde !

Cela dit, et malgré la pratique devenue populaire de cette discipline à sensations, il est légitime de se poser quelques questions, dont nous allons tenter de vous apporter les réponses les plus précises...

 

 

 

  • Est-ce vraiment raisonnable ?...                               Vous êtes ici
  • Dans quelle aventure me suis-je engagé(e) ?...
  • Quelles sont les conditions ?
  • Quelle formule choisir ?
  • Les questions subsidiaires…

 

 

 

Est-ce vraiment raisonnable ?...

 

 

Bien sûr, la première question que l’on se pose est évidente : la pratique du parachutisme est-elle dangereuse ?

 

La réponse est tout aussi évidente : bien plus qu’une simulation sur une console de jeu

 

Comme tout sport à sensations « extrêmes », les risques sont bels et bien présents, que vous pratiquiez le ski, la plongée, le surf  des mers, l’escalade, le parapente, etc. Quelle que soit l’activité exercée, qu’il s’agisse d’un sport extrême ou bien même du simple fait de cuisiner au gaz à la maison, de piloter une moto pour aller à son travail, ou encore de traverser la rue, le risque d’accident est bel et bien présent. Mais, il est généralement associé au comportement, « responsable » ou non, de celui ou celle qui agit.

 

Un risque est la combinaison d’un aléa (probabilité d’apparition) et d’un enjeu (conséquence ou gravité). C’est ainsi que, statistiquement, on va vous certifier qu’après l’ascenseur, l’avion est certainement le mode de transport public le plus sûr… Certes, la probabilité d’accident est faible, mais l’enjeu est important. Il en est un peu de même avec le parachutisme à la différence près que vous êtes beaucoup plus maître de votre propre sécurité. En tout cas, cela reste beaucoup plus sûr que de piloter une moto, conduire une voiture, ou même de faire du vélo en ville !

 

La majorité des accidents de parachutisme interviennent sous voile (parachute ouvert) et non pendant la chute libre. Il s’agit généralement de parachutistes expérimentés qui s’essaient à des figures rapides, à proximité du sol, pendant la phase d’atterrissage.

 

Les débutants, qui constituent une proportion importante des parachutistes, sont relativement peu victimes d’accidents fatals grâce au matériel spécialement conçu pour les élèves (plus simple d’utilisation, il pardonne beaucoup plus facilement les erreurs) et à la qualité de l’enseignement qui leur est dispensé dans les écoles de parachutisme.

 

Enfin, tous les parachutes sont parfaitement fiables (réglementation draconienne et contrôles obligatoires réguliers) et sont dotés de systèmes de sécurité performants (la composition détaillé d’un parachute et de ses systèmes de protections, ainsi que des contrôles obligatoires feront l’objet d’un prochain article spécifique).

 

En résumé, les accidents de parachutisme résultent très rarement d’un mauvais fonctionnement ou d’un manque de chance. Votre comportement est le principal garant de votre sécurité !

 

Alors même si c’est un sport dangereux, il suffit d’être conscient des risques, d’écoutez et d’appliquez les conseils donnés, de restez cool sans se prendre pour un immortel pour que tout aille pour le mieux. Le risque majeur du parachutisme est d’y prendre goût !!

 

 

 

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  • Dans quelle aventure me suis-je engagé(e) ?...     Vous êtes ici
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  • Quelle formule choisir ?
  • Les questions subsidiaires…

 

 

 

Dans quelle aventure me suis-je engagé(e) ?... 

 

 

La deuxième interrogation inéluctable est, tout naturellement, relative à ses propres limites : Suis-je vraiment capable de le faire ?… Vais-je arriver à sauter au moment où il le faudra ?… et si j’ai le vertige ?...

 

Savoir précisément ce qu’un saut en parachute pourrait vous faire ressentir n’est pas du tout évident. Mais globalement, il y a trois façons de réagir :

 

- soit l’éventualité de décrocher vos pieds du plancher des vaches est inenvisageable et dans ce cas il ne vaut mieux pas tenter le diable,

 

- soit vous rêvez depuis longtemps de réaliser cette aventure, et bien foncez !

 

- soit, enfin, vous vous posez les fameuses questions précitées…Il y a alors toutes les chances que vous adoriez ! Essayez d’imaginer :

 

Lorsque que l’on vous prépare au sol, que l’on vous briefe sur le saut, l’excitation va crescendo depuis la préparation du matériel en passant par les consignes de sécurité, pour atteindre son apogée à l’annonce de l’embarquement. On vous équipe alors d’un harnais. La première phase de poussée d’adrénaline commence à monopoliser une bonne partie de votre cerveau qui se concentre sur tout ce qui se passe autour de vous.

 

Accompagné(e) de votre moniteur, vous vous rendez à la zone d’embarquement et suivez alors, très discipliné(e), un groupe de gens équipés de façon très disparate, en short ou en combinaison truffée de boudins, coiffés d’un genre de bonnet rétro en cuir ou bien de casques bardés de caméras et d’appareils photo, parlant un langage peu commun de chutas, de VR, de flotteur haut ou bas…

 

 

"La production d'adrénaline est encore à dimension humaine"

 

Puis, arrive en bout de piste l’avion, généralement un Pilatus qui, après une descente impressionnante en piqué, opère un dernier virage bas avant de se poser. Il s’approche bruyamment puis, à peine arrêté, il est prêt à repartir. Il vous faut maintenant monter à bord par une approche latérale prudente. Il n’est pas trop tard pour renoncer, mais bizarrement, cela ne vous a traversé l’esprit à aucun moment ! La production d’adrénaline est encore à dimension humaine lorsque vous sentez vous envahir la chaleur des turbines mêlée à l’odeur caractéristique du kérosène, et alors que vous prenez place dans l’avion, seul un sourire niais habille pour le moment votre visage radieux…

 

Compressé(e) de manière très conviviale au milieu des autres aventuriers, vous répondez régulièrement aux gestes sympathiques de soutien par un sourire de plus en plus maquillé et qui aura tendance à virer très rapidement au rictus. Mais tout va bien… tout va bizarrement bien, même si vous êtes incapable de décrire ce que vous ressentez. Pourtant, on va vous poser au moins une dizaine de fois la question : « alors, ça va toujours ?!? »...

« ben oui »… que répondre d’autre ?

 

La production d’adrénaline prend une dimension industrielle lorsqu’on vous explique que la grosse montre au poignet est en fait un altimètre et que l’aiguille sur le 3 signifie que l’on évolue à 3000 mètres d’altitude… Ceux qui vous ont connu bavard(e) seraient surpris de vous voir aussi taciturne !

 

On commence alors, autour de vous, à se préparer en vérifiant une dernière fois ses sangles, son « hand deploy », ses poignées de libé, puis on met ses lunettes et on termine par fixer son casque... Parallèlement, votre moniteur tandem vous demande de vous asseoir sur lui  pour qu’il puisse solidariser votre harnais avec son parachute (…!…) et ajuster vos sangles. Vous vous équipez d’un modèle de lunettes « super sexy » que l’on vous a fourni, puis chacun se tapote alors amicalement la main, suivi d’un geste fun pour se souhaiter un bon jump, ce qui n’est pas sans vous faire comprendre que le moment fatidique approche…

 

 

"Ce n'est pas un rêve"

 

4000 mètres ! Nous y sommes, la porte latérale s’ouvre offrant à vos yeux un vide si proche. L’air frais s’engouffre dans l’avion et vient ajouter quelques frissons aux quelques milliards de picotements qui fourmillent dans votre cœur. Les premiers fous à s’envoyer en l’air se positionnent sur le pas de la porte, dos au vide, se tenant très accessoirement d’une main au rebord de l’avion… quand même, à une telle hauteur !! Puis ils se lâchent et sont alors aspirés instantanément par le vide. Un léger mouvement de l’avion confirme : ce n’est pas un rêve, même si votre cerveau ne sait plus trop comment interpréter ces images hors du commun d’hommes se jetant dans le vide depuis un avion.

 

Le moniteur tandem bascule alors pour se présenter face à la porte, vous entraînant dans son mouvement. Vous accrochez inconsciemment le bord de l’avion oubliant les consignes strictes du moniteur de ne tenir que vos sangles ! Vos jambes flottent dans le vide pendant que le reste de votre corps vient se caler dans le harnais. Le moniteur vous saisit par le menton pour basculer votre tête en arrière, posée sur son épaule. Aaaaaargh… vous n’avez plus le visuel du reste de votre corps pendouillant dans le vide, ce qui accentue votre appréhension du moment incertain, et pourtant si proche, de la bascule !...

 

 

"Vous n'entendez même pas le petit cri libérateur..."

 

Le moniteur vous crie alors « oookaaayyyy » puis vous propulse dans le vide. Votre cœur est plus léger que s’il était gonflé à l’hélium. Persuadé(e) de ne plus pouvoir respirer, vous n’entendez même pas le petit cri libérateur que vous poussez au moment où le ciel tout entier s’offre à vous. Vous n’êtes plus seulement en train d’admirer l’horizon, au travers d’un hublot, mais vous en faites maintenant partie intégrante ! Vous évoluez en trois dimensions au-dessus de quelques nuages épars que vous allez bientôt traverser ! Votre corps tout entier est porté par les airs et le bonheur de cette sensation de glisse a effacé toute trace d’appréhension.

 

Cette fois, votre sourire ne peut pas être plus sincère et plus intense tout au long de ces 50 secondes de chute libre à 200 km/h…

 

Le parachute s’ouvre en quelques secondes vers 1400 mètres d’altitude. La situation redevient calme et vous laisse alors tout loisir de profiter pleinement de votre vol. Selon le cas, le moniteur peut vous confier les commandes pour vous permettre de dessiner vous-même les trajectoires. Vous goûtez ainsi, pendant plusieurs minutes, aux sensations agréables du vol sous voile, jusqu’à l’atterrissage qui vous surprendra par sa douceur.

 

 A compter de cet instant, vous risquez de n’avoir de cesse de vouloir renouveler au plus tôt cette fabuleuse expérience !...

 

 

 

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Quelles sont les conditions ?

 

  • Aptitude médicale :

 

Pour la pratique d’un sport extrême, il existe, fort heureusement, des conditions d’âge et de santé qui garantissent une pratique en toute sécurité.

 

Globalement, il faut être en bonne condition physique et ne pas être sous traitement médical qui pourrait altérer vos performances et jugements. En tout état de cause, il vous faut IMPERATIVEMENT un certificat médical, de moins de 3 mois, de non contre-indication à la pratique du parachutisme, et ce aussi bien pour un saut en tandem que pour une simulation de chute libre. Votre médecin de famille, ou tout autre médecin, est donc le plus à même de vous renseigner sur l’opportunité de pratiquer ponctuellement ces activités à sensations !

 

Pour une pratique régulière du parachutisme, un certificat médical annuel, établi par un médecin habilité par la Fédération Française de Parachutisme (FFP), est nécessaire en complément d’une licence. Toutes ces informations sont bien entendu accessibles sur le site internet de la FFP : www.ffp.asso.fr/

 

  • Age / gabarit :

 

L’âge minimum pour effectuer un saut en parachute en tandem est de 15 ans. Certains centres (parapros) n’imposent pas de limite inférieure d’âge (renseignez-vous directement auprès du centre). Quoiqu’il en soit, dans les deux cas, un gabarit minimum de 40 kg est imposé. Il n’y a pas de limite supérieure d’âge, seule l’aptitude médicale compte. En revanche, un gabarit maximum de 85 à 95 kg permet de garantir une sécurité totale pour le sautant mais aussi pour le moniteur ! En cas de doute, il convient également de prendre contact avec le centre de saut.

 

En ce qui concerne la simulation de chute libre, l’âge minimum est de 8 ans révolus et le gabarit doit être compris entre 45 et 130 kg.

 

Dans les deux cas, une autorisation parentale pour les mineures est obligatoire ainsi que l’accompagnement de l’enfant par un adulte référent entre 8 et 14 ans.

 

  • Météo :

 

Contrairement à la simulation de chute libre en soufflerie, la pratique du parachutisme est dépendante des conditions météorologiques (pluie, vent, orage, etc.). Méfiez-vous des prévisions, elles sont toujours parfaites, mais le temps change !!

 

La météo est variable au cours d’une même journée, et surtout entre chez vous et la zone de saut. Aussi, il est fortement conseillé de ne pas annuler votre rendez-vous sans avoir consulté le centre de saut.

 

 

 

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Quelle formule choisir ?

 

En fonction de votre disponibilité et vos de possibilités financières, vous pouvez opter pour différentes formules selon votre objectif de découvrir ou de pratiquer, de chuter ou de voler et enfin selon la dose d’adrénaline que vous êtes prêt(e) à absorber !

 

  • Le saut en tandem :

 

Formule la plus populaire, cette pratique vous permet de profiter à 200% de la chute libre et du vol sous voile sans vous soucier du reste, le moniteur s’occupe de tout… enfin, il comptera quand même sur votre collaboration pour que tout se passe dans les règles de l’art !

 

  • Le saut en ouverture automatique (traditionnelle) :

 

Les écoles de parachutisme proposent habituellement deux formules : un saut d’initiation ou bien un stage de 5 sauts. Une formation d’une demi-journée environ est nécessaire puis le ou les sauts se pratiquent seuls d’une hauteur de 1200 mètres d’altitude.

 

La sortie d’avion s’effectue en chute libre pendant 2 à 3 secondes avant que le parachute ne s’ouvre automatiquement. S’ensuit le pilotage de la voile pendant 5 à 7 minutes jusqu’au posé.

 

L’objectif est d’acquérir les fondamentaux qui permettent de pratiquer la chute libre en commençant à 1500 mètres, puis à des hauteurs de plus en plus importantes pour atteindre 4000 mètres.

 

  • La Progression Accompagnée en Chute (PAC) :

 

Cette formule vous permet de réaliser votre premier saut à 4000 mètres d’altitude en contrôlant vous-même la sortie d’avion, votre position en chute libre pendant près de 50 secondes à 200 km/h, l’ouverture de votre parachute à 1500 mètres d’altitude puis le pilotage de la voile pendant 5 à 7 minutes jusqu‘au posé.

 

Bien sûr, vous vous êtes accompagné(e) d’au moins un moniteur qui vous suit au centimètre près pour corriger si besoin votre position et déclencher votre parachute en cas de problème…

 

Ce stage comprend au moins 6 sauts pour vous permettre d’acquérir l’autonomie qui vous

autorisera à sauter seul.

 

Il est également possible de ne réaliser que le premier saut de la PAC. Ce saut de découverte vous offre une alternative à peine plus onéreuse qu’un saut en tandem, tout en vous vous offrant plus de sensations et d’autonomie.

 

 

 

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Les questions subsidiaires…

 

 

 

Est-ce qu’on « remonte » lorsque le parachute s’ouvre ?

 

A l’ouverture du parachute, vous n’avez que la sensation d’être freiné et non de remonter. En passant de 50 m/s (180 km/h) à environ 5 m/s (18 km/h) sur une distance de 200 mètres, on a tout au plus tendance à se tasser un peu dans le harnais…

 

Le seul moment où on a l’impression qu’un parachutiste « remonte » à l’ouverture de sa voile, c’est en visionnant les images prises par le « vidéo-man » qui, lui, poursuit sa chute à 200 km/h lorsque la personne filmée ouvre son parachute ! La situation est la même lorsque vous roulez sur la voie de gauche de l’autoroute à la même vitesse qu’une voiture sur la voie de droite et que celle-ci freine brusquement. Si vous n’avez pourtant pas l’impression qu’elle recule, cela tient tout simplement au fait qu’il existe des repères (la route, la végétation, etc.) qui vous permettent de constater que la voiture avance toujours même si elle recule par rapport à vous. Dans les airs, ces repères n’existent pas…

 

 

Est-ce qu’on ressent la même sensation que dans un manège ?

 

Les manèges créent des phases d’accélération qui mettent en mouvement tous nos organes !

 

Lorsqu’on saute d’un avion, on se trouve immédiatement porté par un vent relatif horizontal qui correspond à la vitesse de vol, soit 120 à 180 km/h. Aussi, l’accélération, jusqu’à environ 200 km/h à plat, reste progressive (elle n’est pas mécaniquement forcée comme dans un manège) et ne dure que quelques secondes avant de se stabiliser du fait des frottements de l’air.

 

En d'autres termes, sauter d'un avion ayant une vitesse de largage importante gomme la sensation de chute normalement éprouvée pendant la phase d'accélération.

 

Ceci explique en partie le caractère "sensationnel" des sauts en élastique, ou encore en parachute depuis un hélicoptère, etc… : faute de vitesse horizontale initiale, la personne se sent vraiment tomber pendant les premières secondes relatives à la phase d'accélération !!

 

En bref : la sensation de chute dépend de la variation de la vitesse, et non de la vitesse elle-même.

 

 

« Que se passe t-il si le parachute ne s’ouvre pas ? »

 

C’est une situation qui, même si elle peut faire froid dans le dos, arrive assez régulièrement...

 

Mais c’est un risque qui est prévu et qui a sa parade ! Légalement, tout parachutiste doit être équipé de deux parachutes, un principal et un de réserve (dit parachute de secours). Les technologies utilisées pour les parachutes de secours ont fait leurs preuves depuis longtemps et sont parfaitement fiables. Le fait de « libérer » (se séparer de sa voile principale et déclencher son parachute de secours) est une procédure classique à laquelle on est entraîné longuement pendant les formations.

 

Soyons clair, la majorité des accidents, même s’ils sont rares, ne sont pas dus à mauvaise ouverture de voile, car le parachute de secours est là ! Le plus souvent, il s’agit d’accidents qui concernent la phase d’atterrissage de parachutistes confirmés et qui pratiquent la technique du « flare » ou « swooping ». Celle-ci consiste à prendre une vitesse verticale très importante au moyen d'un virage bas pour la transformer en vitesse horizontale qui permet de glisser au sol sur une longue distance (herbe, sable ou plus généralement un plan d'eau).  

 

 

« Et si je suis inconscient pendant la chute libre ? »

 

Depuis quelques années, un système de sécurité supplémentaire est obligatoire : un système d’activation automatique (AAD pour Automatic Activation Device), connu sous le nom de Cypres ou de Vigil. Cet appareil est un dispositif intelligent qui calcule la vitesse de chute et l’altitude par rapport au sol.

 

Si à une hauteur de 225 mètres, le système détecte une vitesse verticale supérieure à 126 km/h (environ 50 km/h pour un élève), alors il extrait automatiquement le parachute de secours. Il s’agit d’un système de protection ultime qui veille sur vous en cas de problème pendant la chute.

 

 

« Est-ce que l’atterrissage est violent ? »

 

A l’approche du sol, le fait de tirer sur les commandes « arrondit » la voile, ce qui a pour effet de réduire la vitesse pour la rendre quasiment nulle, surtout s’il y a un peu de vent.

 

Montez sur une chaise, puis sautez sur le sol, ça vous donnera une idée de la violence de l’atterrissage !

 

S’il n’y a pas beaucoup de vent et/ou que la vitesse à l’atterrissage est un peu plus rapide, le moniteur pourra vous faire atterrir sur les fesses après une petite glissade très sympathique !

 

 

« Comment doit-on s’habiller pour un saut ? »

 

Il faut bien entendu tenir compte de la température ; un saut au mois d’avril ne sera pas le même qu’un saut en août. Il faut considérer globalement que la température baisse de 10°C tous les 1000 mètres lorsque l’air est sec. Cette valeur est moindre lorsque le temps est humide (en moyenne, cette variation est de l’ordre de – 6°C/km).

 

Sans chipoter, si vous profitez d’une température de 25°C au sol, à la sortie de l’avion vous pouvez facilement être rafraichi par une température de -5 à -10°C. Cela dit, entre le stress et la chaleur accumulée dans l’avion du fait de la convivialité générée par le manque de place, ce rafraichissement est généralement apprécié et au pire, on ne s’en rend même pas compte.

 

Quoiqu’il en soit, un pantalon pas trop serré, un haut de type sweatshirt et une paire de baskets suffisent. Evitez les vêtements amples et si vous avez les cheveux longs, pensez à les attacher. Enfin, une paire de lunettes de protection vous est fournie sur place. Elle peut couvrir des lunettes de vue, ce qui n’est donc pas un problème, mais pensez tout de même à en aviser votre moniteur.

 

 

« Est-il préférable d’avoir le ventre vide avant de sauter ? »

 

Surtout pas ! Mangez normalement avant de venir mais n’arrivez pas non plus au sortir d’un repas gargantuesque… Une heure d’intervalle est correcte. Cela dit, sur place, en fonction de la météo notamment, il se peut que vous ayez à patienter un temps certain, n’hésitez pas alors à prévoir une barre de céréales.

 

Evitez également toute consommation de boisson alcoolisée dans les 5 heures qui précèdent votre saut.

 

En ce qui concerne les drogues, au-delà du cadre légal, il est on ne peut plus déconseillé d’en avoir consommé en pareille circonstance.

 

 

Voilà, vous savez tout, ou presque, mais si vous avez encore des questions ou bien si vous souhaitez avoir d'avantage de précisions, n'hésitez pas à nous contacter par mail.

 

En route pour l'aventure !!!



17/03/2011
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